Questionné sur le rôle de ses milieux défensifs, à savoir s’il leur demandait de se projeter vers l’avant, Jocelyn Gourvennec a fait le point en citant deux noms, ceux de Jaroslav Plasil et Jérémy Toulalan. « On ne peut pas demander à Jérémy Toulalan de dribler les défenseurs centraux adverses. Jaro se projette un peu plus naturellement mais parce que c’est un joueur qui a été un peu plus offensif à un moment donné et qui joue plus au cœur du jeu aujourd’hui. Il y a des choses que l’on peut demander aux uns et aux autres en fonction de leurs qualités. Je ne vais pas demander à Jérémy Toulalan d’aller déborder sur la gauche… Ce n’est évidemment pas son jeu. Je n’ai pas demandé à Nicolas Pallois de déborder à la 93^ème dans le dos de Gaëtan Laborde, mais cela prouve qu’il a les qualités pour le faire (sourire). C’est un tout. On a suffisamment de complémentarité et de joueurs de qualité. Jérémy est très utile dans la lecture du jeu et dans l’équilibre de l’équipe. Pour sécuriser les premières relances aussi. Il y a un équilibre à trouver. On parle souvent du dépassement de fonctions, mais j’aime bien quand la fonction est bien remplie. Si on peut en faire plus c’est bien, mais c’est toujours une question d’équilibre ».

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