Gourvennec : “On met l’eau à la bouche de nos supporters de temps en temps, mais…”

    Malcom

     

    Le problème de Bordeaux du moment est l’attaque. Jocelyn Gourvennec estime que c’est surtout un problème de mentalité. « C’est un problème d’efficacité et de mentalité pour arracher les matches. On a encore un déficit là-dessus. Quand on construit un collectif, une équipe, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Parfois, on a des résultats très vite mais une cohésion d’équipe ça ne se fait pas comme ça. J’aimerais forcément que ça aille plus vite. Je dirais qu’on est cohérent, collectivement, mais il faut qu’on rajoute un peu plus de tranchant et plus d’agressivité positive. Sans le ballon ce n’est pas mal, mais avec il nous manque d’arracher les matches. On a besoin d’arracher les matches ».

     

    Et selon l’entraineur bordelais, il n’y a pas que les deux attaquants, il y a aussi les deux milieux offensifs qui doivent faire plus. « On doit aussi faire plus de différences sur les côtés avec les joueurs qu’on a. C’est aussi ça, passer le cap, d’être un peu plus convaincu qu’on doit passer, gagner les un contre un, faire des différences. On a les joueurs pour ça. Mais j’ai parfois le sentiment qu’on n’y croit pas suffisamment, qu’on ne croit pas suffisamment dans notre potentiel. J’ai un peu ce sentiment-là […] Je les vois tous les jours, et je trouve qu’il y a des joueurs qui ont un potentiel incroyable, qui sont capables de faire des choses de haut niveau. Je pense à nos plus jeunes offensifs. Mais le coach, ou le staff, ou les partenaires ne peuvent pas avoir plus envie qu’eux de faire ces choses-là. On a beau leur redire, leur rabâcher que leurs qualités sont de haut niveau et qu’il faut qu’ils croient plus en eux, il faut qu’ils passent ce cap-là. Il faut que ce soit valider par des résultats, il n’y a que comme ça qu’on peut le passer ce cap. Autrement, on reste toujours sur des promesses, où on met l’eau à la bouche de nos supporters de temps en temps ou à des observateurs, mais on le fait une fois de temps en temps. Et il faut qu’on arrive à le faire de manière régulière ».

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