Marius Trésor a expliqué, sur Gold FM, que les mauvais choix offensifs face à Marseille n’étaient pas dû au hasard. « On ne voit pas assez vite. On se tue aux entrainements à la dire aux gamins. Simplement un petit coup d’œil pour se situer par rapport à tes partenaires et tes adversaires, au but, ça t’ouvre des horizons… Si tu ne fixes que le ballon, l’adversaire lui ne dort pas. Ce temps-là, il y en a qui l’ont de façon permanente. Mais il y en a qui l’apprennent […] La saison dernière, avec la CFA, on faisait un travail avec quatre défenseurs et six attaquants. Sofian Valla fait un appel et le porteur du ballon, profitant de son appel, donne de l’autre côté. Et il dit ‘je ne comprends pas, il ne donne pas le ballon’. Mais il a profité de ton appel pour trouver une autre solution ! Quand on voit Cavani, le nombre d’appels qu’il fait dans le vide pour avoir des ouvertures… C’est ça le foot ! Ce n’est pas parce que tu as fait un appel qu’on est obligé de te donner le ballon ».

 

La solution doit donc être trouvée par les attaquants. “C’est aux attaquants de répondre plus présents que ça, en se simplifiant la vie. En étant beaucoup plus en mouvement ! Malcom, Rolan, Ounas sont moins décisifs. Il va falloir que les garçons se mettent au travail. On a une défense qui tient mais devant ça ne marque pas”. Adam Ounas, blessé, ne pourra pas rectifier le tir. Mais ce ne sera pas un frein pour Marius en ce qui concerne sa carrière internationale. « Il a décidé de jouer pour l’Algérie, il a été appelé. Les blessures font partie du bagage de footballeur. Peu importe qu’il n’y ait plus de matches avant la CAN, s’il retrouve son niveau avec Bordeaux, les observateurs algériens peuvent le dire à Monsieur Lekkens. D’ici la CAN, il y a encore des matches avec les Girondins à jouer ».

Retranscription Girondins4Ever