Pour Jocelyn Gourvennec – comme pour nous tous – l’attaque bordelaise est en panne, c’est une évidence. Et bien l’attaque dans sa globalité, pas qu’un seul et unique joueur. Il s’agit donc pour le technicien girondin de trouver la meilleure association, qui donne satisfaction, comme ce fut le cas en début de saison. « Vous me parlez souvent des uns et des autres, de leurs états de forme, etc… On peut en parler, mais une attaque c’est additionner des joueurs ensemble et créer des automatismes, des habitudes de jeu ensemble. Effectivement, quand un joueur est un peu moins bien, c’est peut-être le collectif qui peut en pâtir. Mais il faut retrouver cette envie de jouer ensemble, de faire les joueurs ensemble, pour faire briller l’autre. Pour un entraineur, ce n’est pas aligner les bons joueurs ensemble qui est compliqué, c’est de créer les interactions entre eux et que ça dure. Ça a été bien en début de saison, ça a un peu disparu, et je pense que ça revient. Mais il faut passer ce cap, qu’on aille chercher les victoires parce qu’il n’y a que ça qui apportera un petit plus au bon travail qui est fait ».

 

Et il ne bride par ses joueurs offensifs, surtout pas, dans les trente derniers mètres. Ce qui enlève donc l’argument des consignes qu’il aurait pu donner. « Je les encourage à tenter un maximum de choses dans les trente derniers mètres. Il y a des zones dans le terrain où il ne faut pas tenter des choses difficiles évidemment, sinon on se fait punir ; n’importe quelle équipe est capable d’exploiter un ballon à mi-terrain. Il faut faire des choses simples dans les 70 mètres, dans la préparation, et dans les 30 derniers mètres ils peuvent tenter des choses difficiles. Il faut les encourager à tenter des choses difficiles, et il faut que ça réussisse de temps en temps. On a un peu de chemin à faire là-dessus, mais ça peut aller vite en étant un peu plus efficaces, et on est capables de l’être ».

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