A la mi-temps et après Nancy, Jocelyn Gourvennec a confié qu’il avait changé de ton. Il est revenu plus en détails sur ces moments. “C’est forcément un des leviers. Après, s’il suffisait de dire les choses, ça serait très facile d’entraîner, vous pourriez être à ma place aussi. Mais c’est souvent un peu plus compliqué que cela. Il faut dire les choses à un groupe, après vous choisissez le ton. Il y a des moments où il faut être plus dur, ce qui a été le cas là, et il y a des moments où il faut être un peu plus calme, un peu plus dans l’empathie avec son groupe, souvent quand ça doute. Il faut trouver le bon ton mais après il y a le fond. Le fond, on peut mettre le doigt sur des choses qui ne vont pas mais il faut qu’il y ait une prise de conscience après. Je trouve que le groupe a bien répondu […] Ça fait quatre mois que je suis au club, je connais de mieux en mieux le groupe et je sais un peu plus aujourd’hui comment le groupe réagit dans telle ou telle situation. Et je pense que si on en reparle encore dans deux mois, trois mois, quatre mois, je pense qu’on aura encore avancé. Je pense que j’aurais avancé aussi parce que dans la connaissance du groupe, c’est fondamental”.

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