Le Parisien a interviewé Jean-Louis Triaud sur le passé et le présent du club. Retour sur ses meilleurs moments aux Girondins. “Le titre de 1999 avec Elie Baup, la qualification directe en Ligue des champions avec Ricardo en 2007, le titre de champion avec Laurent Blanc en 2009 et la campagne européenne suivante. On avait battu la Juventus et le Bayern, mais ça s’était mal fini avec l’élimination contre un adversaire pas plus fort que nous (NDLR : Lyon en quarts de finale de la Ligue des champions)”. Mais aussi sur ses moments les plus difficiles. “Il y a la saison 2009-2010. Nous sommes largement premiers à la trêve et on termine 6es et pas européens. Après tout ce qu’on avait laissé entrevoir, à l’arrivée on a tout raté. Une énorme déception”.

 

Pour le président Triaud, il faut avoir “un bon entraîneur et un staff compétent” pour réussir une bonne saison. Les Girondins ont-ils trouvé la ‘perle rare’ cette saison?  “Jocelyn Gourvennec est un garçon ouvert, conforme à ce qu’on attendait, précis dans ses choix et psychologue”. Mais l’entraineur ne fait pas tout, il faut aussi “groupe de qualité, mâtiné d’expérience, avec des joueurs qui s’investissent et qui ont le goût du travail. Je n’oublie pas la chance et surtout l’envie, la grinta. J’attends toujours qu’on gagne un match à la 94e minute”. Viticulteur de métier et président des Girondins, il peut comparer ses crus 2016 dans les deux domaines. “Pour le vin 2016, je n’ai pas de doute, pour l’équipe, je vous le dirai en mai. Il y a des indices positifs, mais on perd trop de points à domicile, notre mal récurrent”.