Lancés sur le débat du chantier de Rudi Garcia à l’OM, Christophe Dugarry et ses potes sont revenus sur le match d’hier, le rendement de Jérémy Toulalan, et la forme de Diego Rolan. “Marseille, je ne les vois pas meilleurs que Bordeaux et on l’a bien vu dimanche. Gourvennec va faire progresser ses jeunes […] Contre Bordeaux, ce n’était pas compliqué, puisqu’ils n’ont pas attaqué. Faire match nul à Marseille, ce n’est pas un mauvais point. Mais on s’attendait à beaucoup plus. La touche Gourvennec à base de technique, de redoublements de passes, et d’un jeu collectif, on la retrouve de moins en moins. Moi je me pose la question sur le rendement de Toulalan. Chaque fois qu’il a joué avec Bordeaux, soit l’équipe a perdu ou soit ils ont fait un match moyen. Il a son age… Au milieu de terrain, ça manque un peu de jambes et de vivacité, surtout quand tu as Plasil à tes cotés qui est aussi un joueur d’un certain age. Ils influencent le jeu à la défense et à la lenteur. Après tu as le petit Rolan qui est en difficulté, Ménez qui ne jouait pas. On attend mieux et on attend plus de ce Bordeaux-là”.

 

Dans un second temps, les consultants ont abordé le sujet du recrutement. En comparaison avec le transfert de Mario Balotelli à Nice, ils ont évoqué l’impact des directeurs sportifs dans un gros transfert. A titre d’exemple, il a évoqué l’ancien directeur sportif girondin, Charles Camporro. “Ces gros joueurs, qu’est-ce qu’ils vont venir faire à Bordeaux, à Marseille ou à Nice ? Il faut que les directeurs sportifs soient convaincants. Moi j’ai souvenir du directeur sportif Camporro à Bordeaux, qui avait réussi à convaincre Savio, Pauleta, ou pleins d’autres joueurs. Le vrai travail de ce poste, c’est de convaincre le joueur et de ne pas juste passer un coup de fil. Mais il y a aussi une petite partie de chance…”.

 

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