[AJ] Huard : “On a pris un pédalo sur la plage et on a fait Bandol-Sanary avec”

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    Gaëtan Huard s’est livré à l’exercice de donner des noms sur les joueurs qu’il a côtoyé durant sa carrière, notamment lorsqu’il lui a été demandé de citer le joueur le plus méchant qu’il a croisé, il a répondu : “Carlos Mozer. Intransigeant, dangereux et un grand professionnel. Pour lui, l’entrainement, c’était un match. Il y aussi Daniel Alberto, libéro argentin de Lens (1979-1982), et Didier Sénac, mon ami intime, dont le premier contact avec l’attaquant consistait à lui chatouiller les deux genoux par-derrière”.

     

    Mais aussi le joueur le plus fou. “Et le plus talentueux en même temps, c’est Laurent Paganelli. Avec ‘Paga’, c’était Copacabana lors du Festival Espoirs de Toulon en 1981. On a cassé l’ascenseur de notre hôtel à Sanary dès le premier jour. On passait nos après-midi à la plage et le soir, on sortait en boîte à Bandol. Une nuit, comme on avait la flemme de rentrer à pied, on a pris un pédalo sur la plage et on a fait Bandol-Sanary avec”.

     

    Et enfin le joueur le plus difficile à supporter pour lui. “Jean-Pierre Papin. J’arrive à Marseille et il me lance : ‘Tu es en chambre avec moi ?’ Je réponds : ‘Si tu veux.’ Yvon Le Roux me dit : ‘Bon courage…’ Papin était un malade des cassettes vidéos. Au point d’appeler l’hôtel avant pour s’assurer qu’il avait un magnétoscope. Sinon, il apportait le sien. Il possédait cinq mille films et il en regardait toute la nuit. Ma chance, c’est que parfois, il s’endormait devant la télé”.

     

    L’Equipe