Est-ce que Bordeaux a un groupe qui est dans le besoin que l’on soit derrière lui ? Jocelyn Gourvennec répond à la question. “Oui et non. Non parce qu’il bosse bien, il se responsabilise dans l’entraînement, dans la prise en charge individuelle avant les entraînements, après les entraînements, dans les soins… Ils sont tous très investis. Il n’y a pas de soucis là-dessus, l’état d’esprit est vraiment très bon dans le travail. Après, on a encore à gagner sur le fait que ce qu’on montre toutes les semaines, on passe naturellement l’étape d’après sur la compétition tout le temps et c’est là-dessus qu’il faut qu’on soit encore plus exigeant”.
Et pur réussir à Marseille, il faudra un groupe qui soit prêt, car il y a désormais l’exigence comptable du classement. “C’est une équipe qui est prête comme elle a été prête pendant un certain nombre de semaines au tout début de saison et comme elle s’est comportée mercredi en Coupe dans un match où on a été attendu. Ce n’était pas facile de s’imposer, on a vu qu’il y avait eu beaucoup de matches compliqués pour des équipes de Ligue 1. On s’en est bien sorti parce qu’on était prêt à bagarrer et c’est ensuite les qualités dans le jeu qui viennent donner une plus-value mais si vous n’êtes pas prêt dans la tronche à d’abord vouloir vous imposer collectivement – ce qui a été notre cas mercredi – c’est plus difficile. Là il faudra qu’on soit prêt tout de suite et qu’on ait envie de faire de belles choses”.

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