Fargeon : “Des joueurs bons individuellement mais qui collectivement ne s’entendent pas”

    AFP Nicolas Tucat
    AFP Nicolas Tucat

     

    Notre club a toujours ce problème de régularité dans les résultats, de bonnes périodes, des mauvaises… Comment l’expliquer ? C’est ce qu’a tenté de faire Philippe Fargeon : « On est arrivé avec une équipe nouvelle, un entraineur nouveau, donc ce qui a fait qu’on a pu surprendre les premiers matches avec ce système de jeu que j’aimais bien au départ… On avait l’impression que Bordeaux était l’équipe un peu feu-follet, qui pouvait mettre le feu à n’importe quel moment. On est tombé contre des équipes qui ont voulu jouer contre Bordeaux et qui se sont fait surprendre. On a surpris les trois premiers matches et après les équipes se sont dits ‘si on sort, on risque d’avoir des difficultés’. Donc on se retrouve contre des équipes qui ne jouent pas, qui nous ont attendus, et on a vu les grandes difficultés de notre équipe de ne pas pouvoir sortir de ces pièges. Et on n’a toujours pas trouvé la solution alors qu’on le dit depuis longtemps ».

     

    Pour cela, il faudrait que Bordeaux retrouve un coup de folie et que les joueurs qui jouent pour eux devant, soient plus collectifs : « On a un problème offensif dans le sens où on a l’impression que tout le monde joue un peu pour soi. On a des joueurs bons individuellement mais qui collectivement ne s’entendent pas trop. Moi, j’y ai cru vraiment au départ, j’y crois toujours, mais l’animation… On a des joueurs capables d’éliminer l’adversaire, et quand on conserve la balle on perd cet avantage. On a l’impression que chacun joue pour se mettre en position. On a eu un exemple flagrant en première mi-temps contre Nancy, où on se retrouve à quatre contre trois, et aucun ne fait un appel… Dans ce cas-là, il faut qu’il y ait un des joueurs qui se sacrifie pour faire un appel dans le dos, de manière à libérer un espace. Personne ne le fait. On a l’impression que tous les trois voulaient être à la conclusion. Et je crois que c’est le petit malaise que l’on a aujourd’hui […] On a des occasions, mais si on se contente contre Nancy d’avoir deux occasions sans réussir, je veux dire… On n’a pas suffisamment d’occasions, on n’est pas suffisamment dangereux… Depuis le début on dit que pour faire sortir ces équipes, il faut frapper de loin… Et pas une seule frappe ».

    Gold FM

    Retranscription Girondins4Ever