Paul Bernardoni positive toujours. Malgré la saison difficile l’année dernière, le jeune portier bordelais explique que tout n’a pas été si noir. “Ma première saison en professionnel n’est pas ratée, j’ai fait six très bons mois à Troyes, quatre moins bons mois à Bordeaux. Et puis il y a l’équipe de France avec ce titre”. D’autant que selon lui, il a franchi un pas dans la vie, celui de l’indépendance. “Je l’ai vu à l’Euro (que j’ai progressé). Maintenant je n’hésite plus. Je suis arrivé grand timide, je me suis aujourd’hui bien plus ouvert. Et puis, quand tu rentres chez toi et que tu es tout seul, tu grandis d’une certaine façon, tu deviens de plus en plus autonome en tant qu’homme et en tant que joueur aussi”.

 

Pour autant, il y eut quelques contacts cet été lorsqu’il sut qu’il serait cette saison troisième gardien dans la hiérarchie, mais il décida de rester. “J’en ai discuté avec le coach, et il a voulu que je reste aussi. C’est vrai que le marché des gardiens est compliqué. Il y a peut-être eu deux-trois pistes mais le coach a voulu que je reste, il m’a dit qu’il était très content de moi, donc… Je travaille, je progresse, c’est le principal”.

 

Il faudra cela dit du temps de jeu pour ‘Paulo’ afin qu’il puisse participer aux prochaines échéances de l’équipe de France, et c’est pourquoi il fait quelques rencontres avec la réserve bordelaise. “Le sélectionneur de l’équipe de France me fait confiance parce qu’on travaille depuis longtemps. Mais comme tout le monde, il faut être compétitif, jouer, c’est pour ça que dès que je peux aller jouer en CFA2 j’y vais, pour garder le rythme. Ça fait jouer quand même et garder le rythme. Dès qu’il y aura une opportunité, j’en discuterai avec le coach et on verra ensemble“.

 

Ainsi, pour le moment, pas question de parler de son avenir. “J’essaye de me concentrer sur le moment présent”.

Gold FM

Retranscription Girondins4Ever