Leenhardt : “Adam Ounas, au niveau de la forme devant, il est un peu tout seul”

    Adam Ounas

     

    Lawrence Leenhardt a constaté, comme tous, les difficultés depuis quatre match des Girondins de Bordeaux dans le domaine offensif. La journaliste a fait le point sur ce secteur. « Sur le plan offensif, on a beaucoup parlé du manque d’efficacité. Cela fait un petit moment que les attaquants marquent le pas au niveau du réalisme. Il y a quand même trois occasions franches à Rennes, et à ce niveau-là… Ce qu’on peut remarquer c’est qu’autant Bordeaux était mis en avant sur cet aspect offensif, son potentiel, ses talents, où tout le monde était au niveau. Et là cela correspond à une méforme de plusieurs joueurs. On a Malcom qui n’a pas été au rendez-vous, ça coïncide aussi avec les difficultés de Jérémy Ménez, qui, il ne faut pas l’oublier, n’a pas joué pendant un an. Cela se voit qu’il travaille très peu défensivement, et Rolan qui marque aussi un peu le pas… On voyait Jérémy Ménez et Diego Rolan, à hauteur de Sertic en permanence, et si vous êtes là vous n’êtes pas devant le but. En contrepartie, j’ai trouvé intéressant le match d’Adam Ounas, mais au niveau de la forme il est un peu tout seul. Je pense que c’est ça aussi l’explication de ce Bordeaux qui marque le pas offensivement […] On sent moins de folie, de mouvements coordonnées, un jeu moins léché offensivement. Rolan avait manifestement fait deux fois 10-11 heures d’avion sans jouer et s’entrainer, il a quand même été titularisé. C’est un choix de l’entraineur, mais il n’avait pas été très efficace non plus dans les mêmes conditions lors de la trêve précédente (à Lyon). Il faut peut-être s’interroger. Il a eu du mal, mais il a eu de longs trajets ».

     

    Puis Lawrence est revenue plus longuement sur Jérémy Ménez. « Je ne sais pas si c’est du mal physiquement, en tout cas il n’évolue pas à son meilleur niveau. Il faut peut-être être patient, attendre que cette efficacité revienne. Mais quand tu as un Malcom en grande forme, de l’autre côté Ounas, Rolan, c’est plus facile à accepter. Là, contre Rennes, c’était presque douloureux de le voir marcher. Dans ma tête je sais qu’il est comme ça, mais c’est vrai que Bordeaux se retrouve à 10 ou 10 et demi sur ces phases-là. J’aurais peut-être espéré qu’il sorte un peu plus tôt pour mettre cet allant, qu’on a pu voir avec la rentrée de Plasil par exemple. Ça manquait de fraicheur et de mouvement, et c’est resté souvent comme ça ».

    Gold FM

    Retranscription Girondins4Ever