Notre ancien entraineur Ricardo a été interrogé par L’Equipe. Celui qui a entrainé les Girondins de Bordeaux mais aussi le PSG explique que c’est quelque chose à part d’entrainer le club de la capitale. « Il y a un niveau d’exigence très important aujourd’hui, forcément. Si l’on compare au Brésil, je ressens encore plus de pression populaire ici. A Sao Paulo, c’est multiplié par dix. Mais à l’échelle de la France, avec Bordeaux ou Monaco que j’ai entrainés aussi, c’est incomparable. C’est à cause de vous (rires). La médiatisation à Paris, c’est sans aucun doute ce qu’il y a de plus dur. Tout est gardé, analysé ». D’autant plus quand il s’agit d’un entraineur étranger à la tête de Paris ? “Aujourd’hui avec les moyens dont dispose le PSG, cette exigence est très importante, Unai Emery ne la découvre pas. Forcément, quand il est arrivé et qu’on lui a fixé ses objectifs, avec la plus grande des compétitions européennes (la Ligue des Champions). Il a gagné trois Coupes d’Europe (la Ligue Europa), heureusement qu’on est exigeant avec lui. Lui s’y attendait aussi. La presse est exigeante avec n’importe quel entraineur. Paris est un club très exposé. On a une semaine pour s’adapter, même pas en fait, on a trois jours d’état de grâce (rires). Le temps de poser ses affaires ».