[AJ] Dugarry : “Aller à la Juve ? J’en avais rien à foutre, je préférais rester avec mes potes”

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    Sur le plateau d’SFR Sports, Christophe Dugarry raconte sa philosophie de vie lors de sa carrière qui était symbolisée par ses copains et sa nonchalance aux entraînements. “Je n’avais pas l’esprit d’être le meilleur joueur du monde. Je préfère gagner une Coupe de la Ligue avec mes potes, qu’une Ligue des Champions avec des mecs dont j’en ai rien à foutre. Malgré le fait que j’avais des qualités au-dessus de la moyenne, je n’ai jamais voulu devenir le meilleur attaquant du monde. J’étais bien quand je jouais à Marseille. Après les entraînements, on allait bouffer au barbecue, jouer à la pétanque.. Aller à la Juve ? Je n’en avais rien à foutre, je préférais rester avec mes potes. Mon seul regret, c’est d’avoir signé à Barcelone. Je pense que si j’avais été un joueur vaillant, j’aurais pu faire mieux. J’ai joué essentiellement sur mon talent. Il y a des sacrifices à faire et je n’étais pas prêt à es faire […] En travaillant plus, j’étais meilleur. A Bordeaux, un entraîneur portugais du nom de Tony, m’avait fait beaucoup travailler mon rôle d’attaquant. Je me sentais mieux. Mais c’était de l’effort, et cet effort je n’avais pas envie de le faire. Un jour, lors d’un footing avec Pierrot Labat le chef, on avait des trucs à accrocher sur le torse. Je l’avais filer au chien pour qu’il fasse des tours (rires). Je ne voulais pas courir, je voulais m’amuser. Il ne me tardait qu’une seule chose, c’était de bouffer le midi avec mes potes. J’étais l’un des rares mecs qui était content de partir à l’extérieur. On prenait le bus, on jouait aux cartes, on était en colonie de vacances ! J’adorais ça. Quand je suis arrivé dans le vestiaire du Milan, personne ne se disait bonjour. Certes, il y avait des joueurs géniaux, mais je n’avais rien à leur dire. Je ne savais pas quoi faire. Je me faisais chier”. 

     

    Retranscription Girondins4Ever