Triaud : “Ils ont à peu près tout fait, mais peut-être un peu tard…”

    Stade, pelouse

     

    Est-ce que SBA n’aurait pas pu prévoir la détérioration de la pelouse, l’anticipation de l’apparition de ce champignon ? Jean-Louis Triaud estime que non. La seule chose dommageable pour le président bordelais est qu’ils ont réagi un petit peu trop tard… :
    « Je suis viticulteur. Quand vous avez un parasite dans la vigne, un petit champignon peut détruire une récolte. C’est pour ça qu’on travaille beaucoup en préventif, plus qu’en curatif. C’est la seule question que je me poste. Est-ce qu’on aurait pu anticiper la présence de ce champignon en traitant avant qu’il n’apparaisse, pour justement le bloquer ?! Je n’en sais rien, on me dit ce qu’on veut bien me dire. Le club ne s’occupe pas de la pelouse. A la décharge des jardiniers responsables de la pelouse, il faut quand même dire que ce n’est pas arrivé que chez nous. Au sud de la Loire, toutes les pelouses… Donc ce n’est pas un hasard. C’est très contrariant mais ce sont des situations exceptionnelles. Vous imaginez bien qu’on n’est pas resté sans réaction, ni sans se plaindre, ni sans demander des comptes. On sort des statistiques sur l’été le plus chaud depuis 1842. Je ne sais pas comment étaient les pelouses cette année-là, mais bon… Ils ont connu une période climatique assez incroyable avec des températures au niveau du sol à 47 degrés. Ils ont à peu près tout fait, mais peut-être un peu tard, pour essayer de protéger. Ils ont acheté d’énormes bâches pour faire des parasols et baisser la température, ils ont mis des propulseurs d’air puissants pour aérer, ils ont mis des brumiseurs d’eau pour abaisser la température au niveau du sol. Ils ont essayé à peu près tout, peut-être un peu trop tard ».

     

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