Etre entraineur de l’équipe réserve d’un club professionnel, peut parfois apporter son lot de casse-tête. Mais pour Patrick Battiston, il n’y a aucun problème d’aligner des joueurs qui ne s’entrainent pas avec son groupe. “C’est le lot de toutes les équipes réserves. Depuis le temps, j’ai pris l’habitude. On s’adapte. On prépare une équipe sans pros. Ensuite, on prépare une équipe avec l’arrivée des pros. On décale des joueurs pour aller jouer en U19. C’est intéressant pour ceux qui peuvent jouer avec cette catégorie. On s’adapte aussi. On est là pour cela. Les joueurs pros gardent ainsi la possibilité de jouer des matches et d’avoir du temps de jeu. On a l’habitude. Ceux qui ne sont pas sur les listes s’entraînent le samedi matin avec Jean-Jacques Gresser. Le programme est bien établi. Il faut aussi expliquer aux joueurs pour qu’ils comprennent. Qu’ils soient déçus c’est bien, parce que souvent ils accusent un peu le coup et reviennent au top niveau le lundi. Ils font souvent des tests fantastiques et des matches de grande qualité. Cela montre qu’il y a du caractère”.

 

Entre l’équipe pro et l’équipe réserve, il faut que la relation existe et soit bonne. Patrick Battiston évoque un Jocelyn Gourvennec très attentif et à l’écoute de cette équipe réserve. “Il est demandeur. C’est un entraîneur qui cherche aussi à regarder les joueurs susceptibles de jouer avec les pros. Lors de la trêve internationale précédente, des jeunes y sont allés. Jocelyn souhaitait en voir d’autres. Il se fait une idée. Les autres entraîneurs viennent eux aussi voir nos entraînements. C’est donc aux joueurs de s’investir totalement durant les matches mais aussi durant les séances d’entraînements”.

 

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