Thiago Motta a eu des statistiques impressionnantes contre les Girondins de Bordeaux. D’ailleurs, Alain Bauderon estime que ça a été la clé du match : “Qui sur le pressing de Thiago Motta ? Jérémy Ménez il a Thiago Silva et Marquinhos au départ. Sur Thiago Motta, il n’y avait personne parce qu’on peut estimer que Plasil – déjà, on était très bas – et Sertic avaient en ligne de mire Verratti et Matuidi. Pour Thiago Motta, il aurait effectivement fallu que ce soit Ménez. Mais si Ménez n’est pas sur Silva et Marquinhos, on se retrouve avec le même problème, ça aurait été Silva la rampe de lancement. Est-ce qu’il n’aurait pas fallu – même si moi, je ne suis pas un entraineur professionnel – inverser le trident ? C’est à dire, au lieu de faire un 4-3-3 avec une pointe basse, faire un 4-2-3-1 ? Ça aurait permis d’avoir ce milieu supplémentaire plus haut – éventuellement Plasil – pour le mettre à hauteur de Thiago Motta […] A chaque fois qu’une équipe a su mettre la pression sur Thiago Motta, le jeu du PSG s’en est ressenti même lors des grands moments avec Laurent Blanc, à chaque fois. On en discute maintenant, c’est facile à dire. C’est très facile à dire parce que là on débat parce que ça n’a pas fonctionné. Si ça avait fonctionné et qu’on avait battu le PSG, on aurait dit bravo […] On ne les a pas gênés, on n’a pas empêché Motta d’avoir tous ces ballons. On était très loin au marquage, très bas. Moi je trouve qu’il y a un garçon qui nous a énormément gêné dans l’entre-jeu, c’est Lucas. Il était normalement côté droit, il rentrait toujours pour être un 4ème milieu de terrain pour laisser le couloir à Meunier. On ne l’a pas géré, il mettait la zizanie dans notre milieu. Ils avaient déjà trois milieux à s’occuper, il y en avait un 4ème”.

 

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