Jocelyn Gourvennec a changé de système face à Paris. Philippe Fargeon a commenté ce changement opéré par l’entraineur bordelais et aurait surement préféré que Bordeaux reste sur son 4-4-2 traditionnel. « Il avait deux solutions avant le match. Soit de continuer avec cet esprit d’équipe et sur des contre-attaques. On a vu que l’on était en difficulté dans le jeu. Mais, on avait une qualité intéressante, c’était de contrer parfaitement son adversaire avec un Ounas sur le côté par exemple. Sinon, il avait une seconde solution, celle prise par Jocelyn Gourvennec, qui était de mettre Toulalan avec son expérience et en voulant fortifier son milieu de terrain. Malheureusement, il n’y a pas eu de résultat escompté. Certes on prend un but rapidement, mais on s’est retrouvé avec trois milieux de terrain défensif. Ce qui a fait qu’ils se sont un peu marchés sur les pieds et aucun des trois n’a été bon. Donc en fait, ils se sont un peu annihilés ensemble et ils ont empêché cette possibilité de jouer vers l’avant […] Je pense que Paris a bien commencé le match mais je pense que l’on n’a pas pu être dangereux parce qu’on récupérait les ballons très loin. On n’avait pas cette possibilité de repartir avec ces trois milieux défensifs. Quand Toulalan récupérait, il n’avait qu’une seule solution, c’était de balancer soit sur Rolan soit sur Ménez ou Malcom, qui étaient plus sur les côtés et qui n’ont pas forcément fait beaucoup d’appels. Il manquait ce lien et il manquait cette facilité de sortir le ballon lorsque l’on était en difficulté. Au nombre de ballons touchés, c’est trop peu pour des attaquants (nldr : 28 pour Malcom et 30 pour Ménez). Ils se sont souvent retrouvés seuls lorsqu’ils avaient le ballon. Le nombre de ballons perdus derrière aussi, je crois que c’est colossal. Tout simplement, il y avait un décalage entre ces lignes. C’est ce qu’il manquait dans cette structure. Certes Paris a été plus fort, mais j’aurais bien aimé voir une composition contre Paris comme le match à Lyon avec cette petite folie qui nous réussit. Au moins sur ce match, nous avons joué. A Paris, si on regarde le nombre de frappes au but, on a juste cette occasion de Laborde en fin de match. Même si nous avions eu un excellent Carrasso et un peu plus d’occasions, on aurait eu du mal à s’imposer ».

 

Gold FM

Retranscription Girondins4Ever