L’équipe est-elle dépendante de la seule buteuse Sarah Cambot (deux buts en trois matches et meilleure buteuse la saison dernière de D2, ndlr) ? C’est l’impression que l’on peut avoir. Jérôme Dauba y a répondu sur Gold FM. « Je pense qu’aujourd’hui, nous avons d’autres forces offensives en la personne de Maéva Salomon, Cindy Ferreira ou Juliette Loumagne qui sont capables de marquer des buts. Aujourd’hui, notre système fait que Sarah est plus tributaire de notre jeu collectif. Mais si demain, je fais jouer une autre joueuse, je sais qu’elles sont aussi capables de marquer des buts […] Sarah est énormément exposée cette année, car c’est une saison compliquée pour elle. Contre Saint-Étienne, elle n’a pas eu beaucoup de ballons et elle a eu un travail défensif à faire. Ça peut être frustrant, donc on ne peut pas se concentrer sur plusieurs rôles en même temps dont celui de capitaine. Pour la décharger un peu de ce rôle, j’ai préféré qu’elle se concentre uniquement sur son rôle d’attaquante, comme ça allait être un match compliqué. C’était mieux de donner le brassard à Félicité Hamidouche, qui par sa position et par son jeu, lui permettait de plus parler à tout le monde. Elle a assez d’expérience pour gérer les deux en même temps. Même sans avoir le brassard, Sarah a fait un bon match dans les encouragements, dans l’engagement et aussi sur le plan défensif. Elle a été récompensée par un but ».

 

 

Comme la saison dernière, l’équipe peut aussi compter sur Eva Sumo au milieu de terrain, en soutien des attaquantes. « Avec Eva, on le sait, dans un bon match elle nous tire vers le haut, comme contre Albi. Elle n’a pas le droit de passer à travers comme contre Saint-Étienne. Elle fait partie de ces joueuses, leaders sur le plan technique comme Istillart ou Lardez, qui montent l’équipe vers le haut ».

 

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