Lors de la conférence de presse avant le choc de cette 8ème journée entre Paris et Bordeaux, Jocelyn Gourvennec a donné son avis sur le match de Ligue des Champions joué et remporté difficilement par les parisiens en Bulgarie. “Ils auraient maitrisé, vous auriez dit qu’il n’y avait rien en face (sourire). C’est toujours difficile les matches de Coupe d’Europe, il n’y a pas de petits adversaires. Il ne fallait pas s’attendre en Bulgarie à un match facile. Ils ont réussi à revenir dans la partie et ont répondu présent. Alors, après, on peut parler de contenu… Ils sont moins dominateurs depuis le début de saison qu’ils ne l’étaient sur ces trois dernières saisons, mais ils sont encore là et présents en Coupe d’Europe. Il ne faut pas non plus minimiser ce qu’ils font actuellement. Comme ils sont moins dominateurs dans le championnat, ça ouvre plus. C’est un fait. Ils étaient quand même très, très au-dessus pendant trois ans, en gagnant onze titres sur douze en France. C’est énorme et ça n’a pas été suffisamment dit. Ils n’ont sans doute pas le début de saison qu’ils espéraient, mais cela reste quand même une équipe forte avec de grands joueurs. En tout cas, de mon côté, je ne me dis pas que Paris est prenable. Ce n’est pas comme ça que je raisonne. Ils ont un jeu qui est un peu différent, ils sont moins dominateurs. On aura des choses à faire à Paris pour exister et il faudra qu’on suive notre plan de jeu à la lettre”.

 

Quant à savoir s’il faut adopter une stratégie particulière lors de cette rencontre, il sait que le match sera difficile quelque soit le choix stratégique effectué. “Il n’y a pas de recette. Sur les trois dernières années, sur quasiment tous les matches au Parc, on a eu plein de stratégies et il n’y a rien qui marchait puisqu’ils ont quasiment tout gagné chez eux tout le temps. Je ne crois pas qu’il y ait de recette pour jouer Paris. D’aller les chercher, de les attendre, de jouer à quatre, à cinq… Quand vous jouez Paris, il faut que vous soyez à un très bon niveau, quelle que soit l’animation que vous avez décidée. Et il faut qu’ils soient dans un jour peut-être moins bon que les autres pour pouvoir faire quelque chose. Ça reste toujours des matches difficiles ; ils sont complets, moins dominateurs mais très complets”.

 

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