Gourvennec : “Ils ont estimé que ce n’étaient pas des destinations pour eux”

    Younes Kaabouni

     

    Jocelyn Gourvennec ne semble pas compter sur certains joueurs, comme Théo Pellenard, Younes Kaabouni… Il espère que ces joueurs n’auront pas d’état d’âme, surtout qu’ils ont, à priori, refusé une porte de sortie cet été. Cela dit, il ne leur ferme pas la porte et continue de les voir s’entrainer au quotidien, pour peut-être leur offrir une chance à un moment de la saison ?!

     

    « Je ne leur souhaite pas d’avoir d’état d’âmes, s’il y en a, ils les assumeront. Il faut toujours avoir du lien avec les joueurs, prendre le temps de de discuter avec les uns et les autres, ce que j’ai fait tout l’été. Simplement, on est dans un métier concurrentiel, les joueurs doivent savoir et accepter qu’il y en a qui jouent plus que d’autres. Cela ne veut pas dire que ceux qui ne jouent pas ne sont pas considérés. Je suis très attentif à ceux-là. Je pense leur porter beaucoup d’attention. Mon métier n’est pas seulement d’utiliser les joueurs pour faire la meilleure équipe possible, c’est aussi accompagner ces joueurs-là dans leur carrière et notamment les plus jeunes, qui ont des choses à apprendre. Il y a des joueurs qui sont plus en avance que d’autres. Un garçon comme Malcom est très mature pour son âge, et a déjà presque trois ans chez les professionnels derrière lui. Il est très mature et a une bonne approche de son métier. Et puis il y en a qui sont moins matures. Il y a quelques joueurs à qui il a été proposé d’autres challenges pour jouer plus, en Ligue 2 et en National. Ils ont estimé que ce n’étaient pas des destinations pour eux. Pourquoi pas. Chacun est libre de faire ses choix. Ils ne se condamnent pas, je n’écarte personne. On a un effectif aujourd’hui de 25 joueurs de champ, tout le monde ne jouera pas c’est évident, mais tout le monde aura de bonnes conditions de travail. Je peux condamner un joueur, ça m’est déjà arrivé, quand le joueur n’est pas dans l’esprit et qu’il n’a pas un comportement conforme pour un professionnel. A ce moment-là, ça met en danger le groupe et après un, deux, voire un troisième rappel à l’ordre, généralement sur le quatrième j’estime que le joueur me prend soit pour un imbécile ou qu’il ne m’a pas bien écouté. Et à ce moment-là je prends mes responsabilités pour ça. Je l’ai fait à Guingamp, pas de gaieté de cœur, mais parce que c’est mon devoir, et parce que je suis payé pour être responsable, j’ai des comptes à rendre ».

     

    Gold FM

    Retranscription Girondins4ever