Deveseleer : “On sent qu’il y a de la curiosité, qu’il se passe un petit quelque chose”
Alain Deveseleer a fait par de son sentiment
sur le passage de la D2, où Blanquefort venait à peine d’être
repris par les Girondins de Bordeaux, à la D1 aujourd’hui un an
après. Il prend également le temps d’expliquer la difficulté au
niveau des trois stades qui seront utilisés cette saison et
confesse que pour le Matmut, ce sera compliqué (mais surement pas
impossible). “La difficulté pour nous, c’est l’extrême rapidité
avec laquelle cette progression est arrivée. On a sauté la phrase
d’apprentissage, puisque nous sommes passés, en douze mois, de la
non-existence du football féminin aux Girondins de Bordeaux, à une
équipe dans l’élite […] Il a fallu savoir comment organiser les
matches en sachant que, compte tenu de ce que nous devons à
Blanquefort, il faut continuer à organiser des matches là-bas. Cela
ne posera pas de problèmes pour la venue de Rodez, Albi ou Soyaux.
Mais c’est évident que c’est beaucoup plus difficile pour Paris,
Lyon et Marseille. Pour pouvoir accueillir plusieurs centaines,
voir quelques milliers de spectateurs, on est bien obligés de se
rabattre sur les stades où joue notre équipe de CFA 2. Activer le
Matmut, c’était compliqué. C’est pour cela que nous avons décidé
d’affronter Marseille à Sainte-Germaine. Et on sent qu’il y a de la
curiosité, qu’il se passe un petit quelque chose pour
ce match…”.
Sud Ouest