Après le match nul de l’équipe de France, Bixente Lizarazu y est allé, comme d’habitude, de sa chronique et de son analyse. “L’impuissance affichée par l’équipe de France à Borisov n’est pas nouvelle. Face à la Biélorussie, les Bleus ont montré les mêmes limites que face à la Roumanie, l’Albanie ou contre l’Eire, pendant l’Euro. Quand ils se retrouvent face à des équipes qui ne pensent qu’à défendre et qui y parviennent plutôt bien, ils éprouvent les pires difficultés à percer le mur qui se dresse devant eux […] Individuellement, le talent est là pourtant.  Mais dans leur grande majorité, les éléments censés participer à l’élaboration du jeu offensif sont d’avantage portés vers la différence individuelle […] La progression a souvent lieu en driblant ou en percutant, moins facilement en attaque placée avec un enchainement de passes ou du jeu en triangle […] Je ne suis pas spécialement un adepte de la conservation du ballon. Et je ne pense pas que l’équipe de France doit en abuser. En revanche, si elle n’améliore pas sa maitrise technique, si elle ne se montre pas plus habile dans la construction face à des défenses repliées, elle continuera à se faire peur face aux petits, tout en restant capable, c’est son paradoxe, de réussir des performances XXL face aux plus costauds”.

L’Equipe