Daniel Riolo a bien sûr regardé la dernière journée de championnat. Le consultant RMC s’est vraisemblablement ennuyé, et a glissé quelques mots sur la pelouse bordelaise. « Les matches de ce week-end étaient très, très durs, je me suis emmerdé. Sans parler de Bordeaux, la pelouse, ce champignon, il y a toujours des bonnes excuses pour avoir des pelouses pourries. Dès la troisième journée, c’était tout ce qu’on déteste de la Ligue 1. C’est toujours des excuses pourries, le champignon dans le rond central… ».

 

Mais il s’est surtout attardé sur Jérémy Ménez, qu’il n’a pas épargné…

 

« Pour moi, la seule réserve à Bordeaux c’est Ménez. Dans le match de Nantes, si on veut encore parler de Ménez et de ce qu’est ce joueur. L’action sur le but… Ça ne nous étonne pas. On savait depuis dix ans qu’il était capable de faire ça. Mais dans le match, le nombre de fois – et j’ai une action en tête, un une-deux avec Rolan qui doit lui remettre, et qui lui met un ballon piqué au lieu de lui glisser un plat du pied – où il se retourne et plutôt que d’être honnête et de regarder Rolan en lui disant ‘tu me l’as mal donnée’, il fait le gars là… Je trouve qu’il n’y a rien de pire au foot, quand on rate une passe ; on regarde un mec pour lui dire. Je trouve qu’il n’y a rien de pire en foot que celui qui regarde un peu les autres, ou personne dans le vide, et tu sais il fait ce mouvement d’humeur : ‘qu’est ce que c’est que cette passe de merde là’. Ça, Ménez, il est spécialiste de ça. Ça, ça l’isole dans un groupe. C’est le mec qui est plus fort que les autres, mais qui s’isole, qui a un sale caractère. Quand en plus il est le meilleur de l’équipe et il le sera, il va s’autoriser des passe-droits dans le replacement… Gourvennec devra gérer mais s’il ne le met pas, il perdra le mec qui est capable de faire l’accélération qui peut changer un match. Ça, c’est difficile à gérer. Je ne dis pas que ce n’est pas possible… Je dis que ce sera ça avec Ménez, c’est le risque avec ce genre de mec ».

 

Retranscription Girondins4Ever