L’un des sujets sensibles ces derniers temps à Bordeaux, ce sont les coups de pieds arrêtés. Jocelyn Gourvennec a expliqué qu’il en avait conscience, mais que les joueurs doivent compenser par d’autres qualités. “On a surtout eu le défaut de manquer complètement notre début de match sur des phases arrêtées. A aucun moment on a été mis hors de position par Toulouse dans le jeu, on a simplement manqué d’engagement. On en avait parlé, on l’avait montré à la vidéo avant. On savait qu’ils joueraient beaucoup là-dessus. Ils ont des très bons tireurs et notamment Trejo. Mais il n’empêche que même s’il y avait un déficit de taille ou athlétique en notre défaveur, on doit être capable de compenser, à être plus actifs, plus près, plus attentifs… Plus dans la bagarre aussi, on a besoin de ça. Et ces petites choses vont faire qu’on va s’améliorer là-dessus. On n’a pas été battus sur le football à Toulouse, on a été battus sur l’engagement, et il faut que ça nous serve de leçon”.

 

Seulement, depuis quelques années, ce problème persiste, et ce malgré les entraineurs successifs passés par Bordeaux. “Cela dure. On a été parfois en difficulté sur les matches de préparation, pas tout le temps, parce qu’on l’a aussi bien géré parfois. Mais on a été très irréguliers dans ce rendement. On l’a subi contre Saint-Étienne et contre Toulouse, et il est bien évident qu’il faut qu’on s’améliore sur toutes ces phases-là. Il faut qu’on soit beaucoup plus investis, plus actifs. Les coups de pieds arrêtés, c’est une grosse part de mental, surtout quand les adversaires ont de bons tireurs, mais il y en a aujourd’hui dans toutes les équipes. Nous aussi on a de bons tireurs, nous aussi on marque sur coup de pied arrêté. On est capables de le faire, mais il faut qu’on soit beaucoup plus solides là-dessus”.

 

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