Gourvennec : “Dans la forme, il faut toujours faire attention à la manière dont on dit les choses”
A froid, Jocelyn Gourvennec a analysé la défaite face à Toulouse, en comparaison de la victoire face à Saint-Étienne.
« Quand on a un match qui ne se passe pas bien, il faut vite analyser, être lucide sur ce qui a fonctionné et pas fonctionné, et il y a plus de choses qui n’ont pas fonctionné. Il faut faire la bonne analyse, avoir le bon discours avec le groupe, dire les choses, ce qui a été fait lors de l’après match et dimanche matin lors du décrassage pour pouvoir basculer dans quelque chose de neuf qui est le match d’après. Il n’y a pas d’autres choses à cacher, il faut toujours être franc avec le groupe. Dans la forme, il faut toujours faire attention à la manière dont on dit les choses, mais il faut les dire et ça a été dit. On a préparé une semaine de travail pour Nantes, en ayant en tête le premier match contre Saint-Étienne qui est, je pense, la valeur réelle de l’équipe […] Ce qui n’a pas fonctionné, c’est qu’on a été battus dans l’engagement pendant 15-20 minutes, et pendant ce laps de temps là il y a eu deux buts, il aurait pu y en avoir trois. Quand on se fait assommer comme ça sur un début de match, ensuite c’est très dur. Il aurait fallu qu’on revienne à 2-1. Le rapport de force et le confort psychologique des toulousains aurait été entamé. Mais on n’a pas su le faire et au contraire c’est eux qui ont mis le troisième puis le quatrième. En plus, on finit à dix, donc ce n’était pas une bonne soirée, rien n’a tourné. Il y a eu trop d’écart entre ce qu’on a fait entre Saint-Étienne et Toulouse. On a subi leur fougue, le scénario a été idéal pour eux, et on n’a pas su relever ce défi physique et c’est pour ça qu’on a perdu lourdement. Après, cela ne reste qu’un match, on doit se dire qu’on a manqué des choses, qu’on a été absents et notamment sur l’engagement devant le but et ça, il ne faut pas que ça se reproduise ».