Cédric Carrasso est dans sa dernière année de contrat aux Girondins de Bordeaux. Il raconte aujourd’hui l’édition papier de France Football la teneur de cette dernière année, et explique qu’ils auraient dû se voir avec ses dirigeants en fin de saison dernière. Ce qui n’a pas été fait.

 

“C’était une année optionnelle, à la ‘vite fait’. On devait se revoir avec les dirigeants si j’avais fait une dernière saison ‘normale’. Je n’ai vu personne… Je n’ai plus aucune nouvelle de qui que ce soit en haut du club. Quand j’ai prolongé en décembre 2013, on avait mis cette troisième année à certaines conditions qui n’ont rien à voir avec les deux précédentes. On va dire qu’aujourd’hui j’ai un contrat plus que ‘basique’ et qui peut varier un peu suivant mon temps de jeu. Notre accord tacite, sur la confiance passée, était qu’on se revoit en fin de saison dernière. Cette situation est décevante. Mais c’est comme ça. Après sept ans au club, je m’attendais à un autre comportement. Mes dirigeants ont une réaction banale, sans grande considération. Ils se disent surement ‘Carrasso il a 34 ans, il vient de se refaire les croisés, alors, on attend’. Ils doutent de moi, de mon retour, alors qu’ils savent que j’ai tout mis en œuvre pour revenir et pour le club aussi. C’est le foot, vous êtes bien un produit… […] A Bordeaux, on oublie vit. Ça explique certaines choses aussi…”.

 

Pour autant, pas question pour Carrass’ de lâcher, il compte bien prouver à tout le monde qu’il est encore dans le circuit. “Je vais me battre pour mon coach, mes coéquipiers, tous les supporters qui m’ont toujours encouragé depuis sept ans et que je ne veux pas les trahir. Tout ça me fait sourire”.

 

Il précise enfin que ce n’est pas juste une histoire d’avoir un nouveau contrat, qu’il n’a pas besoin de ça. “Je ne cours pas après un contrat, mais je m’attendais à un autre retour. Qu’on décale mon contrat d’une saison, ou le temps de ma blessure, en se disant que ça fait sept ans que je tiens le truc, et qu’on me laisse la chance de revenir dans de bonnes conditions. Mais comme je suis tellement attaché aux Girondins, ils croient peut-être que tout cela est normal […] Je suis étonné du comportement de certaines personnes. Je croyais avoir d’autres relations avec eux, plus profondes ».

 

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