Jérémy Toulalan est arrivé libre cet été en provenance de Monaco pour se laisser tenter par les Girondins. “J’aurais voulu rester dans le même club à vie. Mais ce n’est plus possible aujourd’hui. Quand on s’en va quelque part, on est obligé de donner un peu plus, de prouver un peu plus. Après, ce peut être vite la routine. Le fait de bouger, cela permet de se remettre en question sans cesse”. Il arrive dans un effectif globalement jeune où il sera l’un des cadres avec notamment Jaro Plasil. “Il n’y a pas que nous deux ! Il y a Cédric, Greg, Nico Pallois… On est tous à peu près de la même génération ; c’est à nous d’encadrer les jeunes. Ce sont eux qui ont le plus de qualités techniques pour faire la différence. Nous, on doit être les garants de la régularité […] on m’a toujours dit que j’étais vieux, partout où je suis allé ! Cela ne me dérange pas énormément. Au final, même à Monaco où les joueurs étaient très jeunes, cela s’est toujours très bien passé. Les gars étaient respectueux de ce que j’avais fait avant. Même si je n’ai pas les mêmes centres d’intérêt, on arrive à s’entendre. Le principal, c’est d’être performant sur le terrain, de s’entendre sur le terrain. Après, si l’on s’entend à l’extérieur, c’est encore mieux”.

 

Suspendu contre Saint-Étienne pour la 1ère journée de Ligue 1, il devra attendre pour faire sa première apparition officielle. “Je ne comprends pas. Que je sois suspendu si je reste à Monaco, cela me paraît normal. Là, je vais dans un autre club… En Espagne, on est suspendu après cinq cartons… Pour un milieu défensif ou défenseur, c’est un peu difficile de ne pas être suspendu en L1”.

 

Sud Ouest