Chroniqueur au moment du passage de Jean-Louis Triaud sur RMC, Rolland Courbis a voulu calmer les ardeurs des supporters bordelais en expliquant que les dirigeants bordelais ne pourraient être jugés qu’à la fin du mercato.

 

« Peut-être, je dis bien peut-être, le projet est lié à l’interne. Il y a eu un choix d’un nouvel entraineur, il y a une équipe qui se construit. Les mêmes questions, on les poserait Gourvennec, il n’y aurait peut-être pas les mêmes réponses, un peu plus de précisions. Voir Jean-Louis Triaud avec sa façon de s’exprimer dire que maintenant la chose principale est de gagner le plus de matches possibles, ça c’est du Jean-Louis. Ce qu’il faut surtout c’est attendre la fin du recrutement, voir la relation Triaud-Gourvennec parce que cette relation est très importante. Il y a quand même un actionnaire très important à la tête de ce club. C’est compliqué pour tout le monde, simple pour personne. Ça a l’air de se construire une équipe pas mal du tout, et le recrutement n’est pas terminé. Dire aujourd’hui qu’on va terminer dans les cinq premiers, il pourrait le dire, c’est l’objectif. Il terminerait 8ème il n’aurait pas été atteint… Il y a deux choses à voir : l’identité de jeu de l’équipe de Bordeaux et un sujet qui est pour moi très préoccupant, celui des blessures. Ce n’est pas le seul club mais il s’est murmuré que la pelouse du nouveau stade était quand même spéciale et favorisait certaines blessures. Il ne peut pas y avoir une liste de joueurs que ce soit les équipes visiteuses ou les joueurs de Bordeaux… Il doit quand même y avoir un problème. La blessure importante de deux-trois joueurs importants peut te changer une période, toute une saison. Ce problème là j’espère qu’il a été déjà réglé par Gourvennec. Tu ne peux pas continuer à avoir des joueurs qui glissent sur cette pelouse et qui se font bizarrement des entorses… Il y a un mystère que je connais pas ».

 

Retranscription Girondins4ever