D’anciens pensionnaires de Ligue 1 ainsi que des dirigeants toujours en fonction ont voulu analyser le phénomène polonais du moment, Grzegorz Krychowiak. Tout d’abord, Timothée Kolodziejczak, son partenaire de club en Espagne, est intervenu à son sujet via L’Equipe. “Il est devenu en deux saisons ‘l ’homme de base’ d’Unai Emery. Mais, à l’heure espagnole, il va toujours dormir quand les autres vont manger. C’est devenu un patron chez nous, mais, quand on fait des soirées, on ne le voit pas souvent. Dehors après 21 heures, ce n’est pas possible. Sa vie se résume à l’entraînement et à la sieste. Il est programmé […] Il n’est pas dérangé avec ses pieds, mais ça n’a rien à voir avec Motta. Il est plus physique et son jeu est fondé sur la récupération. C’est peut-être ce qui manque au PSG”.

 

Ensuite, Franck Signorino, qui a évolué à ses cotés sous le maillot rémois, se souvient d’un ‘bon camarade, mais assez individualiste dans sa préparation. Limite, il faudrait un préparateur uniquement pour lui. Il était toujours le premier aux entraînements, le dernier parti. Il restait souvent en soins ou à se faire masser.Après, sa démarche sert le collectif, car il se dépouille sur le terrain”.

 

Enfin, Olivier Guégan, qui l’a vu en National, avant de faire partie du staff de Reims. “On aurait pu se dire que la Premier League ou la Bundesliga lui conviendrait mieux, mais c’était une bonne idée d’aller en Espagne Il a énormément progressé dans l’utilisation du ballon”.