Dans leur livre commun, Pierre Ménès et Daniel Riolo se pose la question de la différence au niveau du travail entre les clubs français et anglais. Ils reviennent sur un ancien bordelais, Yoan Gouffran. Pierre Ménès commence tout d’abord. “Quand tu regardes jouer Newcastle, tu vois parfois six ou sept Français sur la pelouse. À un moment, je crois que 80% des buts de Newcastle étaient marqués par des Français. Quand je voyais jouer Gouffran à Bordeaux, j’avais envie de bouffer ma télé. Aujourd’hui, il s’est transformé…”. C’est à ce moment que Daniel Riolo parle de cette différence de mentalité entre les deux pays, et d’intérêt selon lui aussi. “As-tu vu ce qu’il a dit ? À Newcastle, il termine les matchs avec des crampes ! Il dit courir au moins 2 kilomètres de plus qu’à Bordeaux et ajoute qu’il s’éclate. Mais pourquoi ne courait-il pas à Bordeaux, pourquoi ne finissait-il pas avec des crampes ?”.

 

Pierre Ménès pense avoir la réponse à cette dernière question. “Parce qu’il ne s’éclatait pas ! Parce qu’il ne prenait pas de plaisir… Un plaisir qui, de toute façon, n’aura pas duré toute la saison, puisque ça s’est mal terminé à Newcastle. La ‘french touch’ semble avoir du plomb dans l’aile”. C’est à ce moment que Daniel Riolo donne un autre exemple d’un bordelais parti se perdre en Italie une saison en prêt, alors qu’il pouvait évoluer avec Bordeaux. “De la même façon, et toujours à Bordeaux, Plasil, qui était l’un des joueurs les plus techniques, est parti dans un club en bois en Italie. Il était au bout du rouleau à Bordeaux. Il ne prenait plus de plaisir. Ludovic Obraniak est parti aussi, heureux de quitter ce club”.

 

A l’exception près que Ludovic Obraniak a connu le parcours du combattant à son départ de Bordeaux et jusqu’à aujourd’hui, tout comme Jaroslav Plasil qui finalement est resté de nombreuses années ensuite au club, prolongeant même… Finalement, il y a du bon à s’emmerder… Non ?!

 

L’explication – Clash Football Club

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