Riolo : “L’autocritique, l’autoflagellation publique, oui, mais la critique extérieure, non !”

    Photo : Jean Paul Thomas / Icon Sport
    Photo : Jean Paul Thomas / Icon Sport

     

    Dans son livre écrit conjointement avec Pierre Ménès, Daniel Riolo est revenu sur le moment où Jean-Louis Triaud l’accuse de faire volontairement du buzz, cette méthode étant son fonds de commerce. “Le 14 mars, le président de Bordeaux, Jean-Louis Triaud, m’a traité de crétin. Et je crois qu’il a eu autant d’égards pour toi ! Selon lui, nous avons des qualités (ce qui est une sorte de compliment), mais si nous sommes choisis par nos ‘chefs’, c’est parce que nous sommes ‘polémiques’. Il ajoute que si nous ne ‘taillons’ pas, plus personne ne nous écoute. Sans critique négative, nous ne valons plus rien, nous n’intéressons plus personne… J’ai toujours beaucoup de mal à accepter cette vision réductrice de notre métier. Je n’ai quasiment jamais émis de commentaires positifs sur Bordeaux cette année-là, mais il me semble qu’eu égard aux prestations de ce club, les critiques étaient justifiées. J’ajoute que l’entraîneur Francis Gillot a très souvent critiqué ses joueurs en conférence de presse. Il les a même insultés. Et Jean-Louis Triaud a, lui aussi, été très dur vis-à-vis de son équipe. Apparemment, l’autocritique, l’autoflagellation publique, oui, mais la critique extérieure, non ! […] Comme si on se gargarisait des mauvais résultats du foot français ! Incontestablement, il ne se porte pas bien. Les résultats sont criants. Mais on ne fait que commenter une réalité…”.

     

    Ce à quoi Pierre Ménès ajouta. “Triaud ferait bien de s’occuper de son club au lieu de nous insulter… Le président de Bordeaux contribue à véhiculer l’idée fausse selon laquelle ‘tailler’ est notre fonds de commerce”.

     

    L’explication – Clash Football Club

    Retranscription Girondins4ever