Alou Diarra était titulaire le 18 novembre 2009 avec l’Équipe de France contre l’Irlande. Personne n’a oublié cette fameuse main de Thierry Henry… L’ancien bordelais pense d’ailleurs que les irlandais n’ont toujours pas digéré cette élimination : “Bien sûr que ce sera un levier de motivation pour eux. Les Irlandais n’ont toujours pas digéré. J’ai un collègue à Charlton (le gardien Stephen Henderson) qui m’a demandé si j’avais participé à ce match. Depuis qu’il le sait, il me taquine pas mal sur le sujet… Ils sont revanchards. Ils ont de l’orgueil, du caractère et surtout de la mémoire”.

 

Concernant la rencontre, il se souvient : “On était pourtant arrivés serein au stade parce qu’on croyait avoir fait le plus dur en s’imposant à Dublin, quatre jours plus tôt. Puis on encaisse ce but, et là, ce qui devait être une formalité s’est transformé en calvaire, avec un adversaire qui prenait de la confiance au fil des minutes […] Franchement, je ne sais pas ce qui se serait passé sans ce fait de jeu. Je vois bien que les Irlandais sont agressifs et je ne comprends pas pourquoi, parce que je n’ai pas vu la main de “Titi”. Lui ne nous dit rien sur le terrain. Après cette égalisation, on est surtout dans l’esprit de conserver cette qualification. On savait qu’on était dans un jour sans et il ne fallait plus encaisser de but, c’était l’objectif. C’est uniquement dans le couloir du Stade de France, en rentrant au vestiaire, qu’on a vu sur des écrans télé que Thierry s’était aidé de la main. Mais, à ce moment, on se dit juste : ‘Tant mieux pour nous’. Ce jour-là, on n’avait pas envie de faire la fine bouche”.

 

L’Equipe