Dans La Provence, Marius Trésor explique ce que représente de porter le brassard de capitaine en Équipe de France. “C’est d’abord une marque de confiance du sélectionneur. J’avais connu Michel Hidalgo comme adjoint de Georges Boulogne, puis de Stefan Kovacs et il m’a confié le brassard lors du premier match des éliminatoires pour la coupe du monde 1978, en septembre 1976 en Bulgarie ; j’étais l’un des plus anciens. En tant qu’Antillais, c’était un grand honneur. Mais je l’étais déjà à l’OM. Je savais que je devais faire en sorte que les consignes du sélectionneur soient respectées sur le terrain, mais cette responsabilité peut parfois être partagée. Il faut aussi un certain comportement, avoir la tête sur les épaules. On ne peut désigner capitaine quelqu’un qui pète régulièrement les plombs, mais plutôt un homme qui soit un exemple pour son équipe et pour les spectateurs”.

 

Aujourd’hui, c’est Hugo Lloris qui en a la responsabilité. “J’en pense beaucoup de bien. Un très bon capitaine. Il paraît timide mais sur le terrain, c’est un meneur d’hommes. On a souvent envie que le capitaine soit au cœur du jeu mais il est irréprochable et mérite ce brassard. C’est un garçon responsable, il ne s’emballe pas, il commande bien sa défense et donne une belle image. Je dis bravo !”.