La femme de Marc Wilmots explique l’attachement pour Bordeaux

    Photo fabwags
    Photo fabwags

     

    Katrien Lambeets est Licenciée en droit, juriste spécialisée en droit du sport. Mais cette femme est aussi et surtout connue pour être mariée depuis 1996 à Marc Wilmots, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux. Si l’on connait l’attachement aujourd’hui de l’ancien attaquant belge à la région bordelaise, en dehors des charmes de celle-ci, l’on se demanderait presque pourquoi, lui qui n’est passé qu’un an par le club au scapulaire… Vraisemblablement, Bordeaux a été, en plus que sur le rectangle vert, un endroit parfait pour se remettre la tête à l’endroit. En effet, quelques mois plus tôt, alors que son fils est encore bébé, ce dernier est diagnostiqué comme souffrant d’une tumeur au cerveau… Finalement, ce ne sera pas le cas mais la femme du sélectionneur belge explique que son passage à Bordeaux a été important pour sa/leur reconstruction.
    “La peur et l’angoisse sont entrées dans ma vie à ce moment-là. Nous étions en Allemagne, j’allais chez le pédiatre avec mes deux enfants, pour mesurer et peser le petit dernier. La vie était belle et le médecin, soudain, me fait part de ses doutes. En une seconde, toute votre vie bascule, la planète s’arrête, la terre ne tourne plus, il n’y a plus que cela qui compte. A un moment, j’ai décidé de partir à Louvain avec mes deux enfants. On ne sort pas de ces lieux où l’on soigne les enfants en traitement chimio de la même manière qu’on y est entré. Puis on nous a dit que nous pouvions rentrer avec notre enfant en bonne santé – il y avait eu erreur de diagnostic. Cette période-là a été très difficile, il m’a fallu pas mal de temps pour m’en remettre. A la fin de cette saison-là, on est parti à Bordeaux. Il m’a fallu cette année pour retrouver confiance dans la vie. D’où l’importance de Bordeaux. Vous dites que je suis forte, mais non, je mets mes priorités. Je ne suis pas plus forte qu’une autre mais c’est comme ça que je vis : je n’ai pas envie de perdre mon temps avec des choses qui ne servent à rien. Il faut avancer”.

     

    Le Soir