[AJ] Obraniak : “J’ai un bon karma avec les coupes !”

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    Ludovic Obraniak, notre ancien milieu de terrain remporte sa troisième coupe nationale en 5 ans après celles glanées avec Lille en 2011 et Bordeaux en 2013. Cette fois c’est sous le maillot du Maccabi Haïfa qu’il triomphe, et comme il y a 5 ans, il fut le seul buteur de la finale sur coup-franc.

    Après une saison compliquée, l’ex-Bordelais est ravi de cette victoire en coupe d’Israël : “On sort d’une saison moyenne, en finissant quatrième du championnat, et les critiques ont été dures. Aujourd’hui, c’est l’inverse, notamment pour moi. Je suis d’autant plus content de ce scénario parce que j’ai eu deux mois difficiles, mais je m’en suis sorti au caractère… Je devais partir en vacances, on va repousser les billets pour faire la fête (rires).”

    Son but inscrit en première mis-temps n’est pas sans rappeler celui qu’il avait mis en 2011 en finale contre le PSG : “Ce n’est pas exactement le même mais c’est la même configuration : je suis côté droit, je frappe du gauche en direction du second poteau, et au lieu de rentrer directement, le ballon rebondit avant de tromper le gardien.”

     

     

    Ce nouveau trophée vient clairement confirmer que Ludovic Obraniak est un homme de coupe : J’ai un bon karma avec les coupes ! C’est une ligne de plus dans le palmarès, dans un pays différent, je suis très content. Je prends ça comme une récompense de mon travail.

    Seul bémol, la saison se termine pour lui car, étant fâché avec le sélectionneur, il ne participera pas à l’euro en France avec la Pologne : Tout ça c’est derrière moi. C’était prévisible, quand tu n’es pas appelé une seule fois pendant les qualifications (il est fâché avec Fornalik, l’actuel sélectionneur de la Pologne). C’est la vie. Il y a des joueurs qui ont plus de talent que moi qui vont le manquer aussi, je ne me plains pas. C’est sûr qu’un Euro, en France, avec la Pologne, c’était parfait pour boucler la boucle…”

    Cependant, pas impossible de recroiser Ludovic près des stades français lors de cet événement : “Je serais peut-être au bord des terrains, à défaut d’être dessus. […] Que j’y sois ou pas, je suivrais la France, la Pologne et la Belgique, ne serait-ce que pour Eden (Hazard).”

     

    La voix du Nord,