Triaud : “La cellule ? Ils doivent me répondre en permanence à ces questions”

    Malcom et Triaud 2

     

    Le président des Girondins de Bordeaux, Jean-Louis Triaud, s’est exprimé sur le travail de la cellule de recrutement : « J’ai lu dans Sud Ouest que je m’investissais moins et qu’Alain Deveseleer s’occupait beaucoup des transferts… Je ne sais pas d’où ils sortent cette information, Alain Deveseleer ne joue pas de rôle particulier dans le recrutement si ce n’est à négocier à mes côtés le montant du transfert, et le salaire du joueur une fois qu’une cible a été choisie. On a une cellule de détection qui travaille, comme elle a toujours travaillé, sur la saison prochaine, mais pas plus aujourd’hui qu’hier. Le travail d’une cellule c’est un travail permanent. Ce que j’attends d’elle c’est de me donner une réponse quand on les questionne à tous les postes d’une équipe même si on n’en a pas besoin. Demain, si je leur dis qu’il me faut un gardien, un attaquant, un milieu défensif, ils doivent me répondre en me disant qu’ils connaissent untel ou untel, son profil, le montant du transfert, la masse salariale envisagée. Ils doivent me répondre en permanence à ces questions. Ils travaillent au quotidien. Quand le moment viendra de prendre des options, ils auront des réponses à me donner”.

     

    Pour étayer ses propos, il prend notamment l’exemple récent de l’arrivée de Malcom ou bien celle de Mauro Arambarri : “Le cas de Malcom est une proposition de la cellule elle-même qui suivait ce garçon, et quand on a dit qu’on cherchait à ce poste, on nous a dit qu’il fallait le faire maintenant parce qu’il était déjà titulaire et il jouait un rôle important aux Corinthians. Si jamais on attend deux saisons, ou il sera parti, ou il ne sera plus dans nos tarifs. Ils étaient directement à l’initiative de cette offre. Arambarri, Willy Sagnol nous en avait parlé parce qu’il avait eu des informations de son coté, informations qui ont été validées par notre cellule parce qu’on a un logiciel qui nous est propre, qu’on a créé nous-mêmes, pour qu’il soit confidentiel. Nos observateurs voient une foule de matches et établissent régulièrement des rapports sur des matches qu’ils ont vus le plus souvent en direct, en déplacement, avec des appréciations sur les joueurs. Et ce n’est pas toujours le même détecteur qui va voir les mêmes équipes, afin d’avoir des avis différents. Quand on a regardé leur rapport sur plusieurs mois, nous avions une foule de rapports sur Arambarri et tous plus positifs les uns que les autres, donc nous avons confirmé ».

     

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