Lucas fait le bilan de la saison des U17 régionaux

    Philippe Lucas

     

    Au terme de cette saison, Philippe Lucas a dressé le bilan de son groupe : les U17 régionaux. « On s’est très vite retrouvé à effectif très réduit. Dans le groupe, on a eu des blessés de longue durée avec un joueur qui a eu un problème de genou, un autre la pubalgie, le petit Ramé qui est arrêté depuis un moment et qui a eu souvent des pépins cette saison. Un joueur qui s’est arrêté très rapidement au mois de septembre parce qu’il s’est rendu compte que les contraintes, il n’était pas prêt à les accepter. Ce dernier avait du potentiel mais forcer un gamin n’est pas la solution. Quand on prend ce genre de décision c’est qu’on n’est pas vraiment passionné, et il valait mieux qu’il arrête. Continuer contraint et forcé, à 15 ans ; ça doit rester une passion et la notion de plaisir est très importante […] L’objectif c’est de les faire progresser physiquement, mentalement, techniquement. Je trouve qu’ils n’ont pas trop mal évolué mentalement. J’avais fait un pari sur le dernier match, à savoir qu’ils n’allaient pas m’entendre, ce qui est très difficile pour moi… Tout cela pour qu’ils se prennent en charge dès l’échauffement, pendant le match… Je les ai un petit piqués, en leur demandant s’ils étaient capables de se prendre en charge, de gagner le match, sans que leur coach soit toujours derrière eux. Je leur avais dit que j’en doutais. Et bizarrement, comme quoi, ils ont peut-être fait leur meilleure mi-temps de la saison. Ils ont voulu me montrer de quoi ils étaient capables. On est en droit d’attendre ça d’eux régulièrement, et c’est ça leur problème. J’espère qu’il y a eu un déclic et j’attends confirmation sur les derniers matches. Le football, il faut être au taquet constamment, ce n’est pas une fois tous les cinq matches. C’est seulement comme ça que l’on progresse… Tout autre discours rentrait pas une oreille et ressortait par l’autre. Il faut trouver les moyens de les piquer, leur lancer des défis…”.

     

    Dans son championnat, il possède également d’autres leviers pour révolter ou réveiller ses joueurs. “J’ai une chance dans ce championnat, c’est que je peux sortir un joueur rapidement et le faire re-rentrer plus tard. Si le garçon ne fait pas ce qu’il faut, en faisant ça on lui envoie un petit signal et aussi aux coéquipiers. Ce n’est pas le genre de truc que je préfère…”.

     

    Car il y a la question de la motivation, comme pour les professionnels lorsqu’ils rencontrent des équipes dites plus faibles. “Les gens de Dax me disaient ça, qu’ils ont le même problème quand on joue contre une équipe faible. On voit nos adversaires qui sont au taquet, parce qu’ils sont motivés de jouer contre les Girondins, on se dit que les nôtres ne sont pas à ce niveau de motivation. Mais eux ont le même problème quand ils jouent des équipes soi-disant plus faibles”.

     

    Gold FM

    Retranscription Girondins4Ever