Lawrence Leenhardt s’est exprimée au micro de Gold FM sur le visage montré par Bordeaux contre Angers lors de la 34^e journée de championnat. Elle pointe du doigt la relative passivité de nos joueurs alors qu’ils avaient la supériorité numérique, mais également sur l’incapacité à cadrer les tirs. Pourtant statistiquement 100% des buts sont des tirs cadrés ! “Le déchet technique c’est récurrent, mais Bordeaux a manqué de vitesse dans le jeu pour prendre cette équipe à un joueur de moins. On ne voyait pas la différence entre le Bordeaux à onze contre onze, ou onze contre dix, rien n’a changé. Pour avoir discuté avec plusieurs angevins à la fin du match, ça leur a donné confiance, ils ne se sont pas sentis débordés. Coté mental, ils n’ont pas dû être beaucoup poussés, ils sont assez costauds de ce côté-là. Bordeaux a encore une fois trop joué à la baballe, et n’a pas mis cette pression que doit mettre une équipe en supériorité numérique. Touré et Rolan sont des joueurs de vitesse, qui peuvent percuter, j’ai trouvé Jussiê assez bon dans ses transmissions, et le problème c’est que c’est le premier des quatre qui est sorti. Déjà, c’était un peu le seul qui savait jouer au ballon entre guillemets… Il y a eu beaucoup de déchet de leur part, avec 14 tirs et 3 cadrés, la stat qui tue, ça fait mal… Au haut niveau, ça ne pardonne pas. Avec la possession de balle en plus, on ne peut pas gagner avec des stats aussi faibles”.

 

Problème de tir d’autant plus grave que Bordeaux est dans la première partie de tableau de tirs tentés en championnat mais n’a que 32,7% de ses tirs qui sont cadrés d’après le site de la LFP. Le club pointe à la 15^e place en nombre de tirs cadrés.

 

 

 

 

Mais Lawrence Leenhardt s’est également penchée sur le problème de mental bordelais. “On se retrouve comme au point de départ, il faut guérir les têtes et cela montre aussi que tout cela reste très fragile, que Bordeaux manque peut-être de talent aussi pour proposer quelque chose”.

 

Retranscription G4E