Dans la conversation sur le LOSC, Marius Trésor n’a pu s’empêcher d’envoyer une nouvelle petite pique sur Kévin Soni. « Il faudrait que notre petit Kévin Soni, de temps en temps, regarde Boufal. L’autre jour, contre Fleury, sur douze ballons touchés dans les premières minutes, douze ballons perdus, ça fait beaucoup. En ayant marqué un but depuis le début de la saison, contre Trélissac, en n’ayant pratiquement pas fait de passe décisive, les entraineurs l’ont désigné neuf fois homme du match (Neuf étoiles Talent Foot). Il faudrait peut-être leur acheter des lunettes… Non, il n’est pas en progression. Actuellement non. On est toujours en train de lui répéter les mêmes choses ; ‘replace toi, donne ton ballon’. A certains moments c’est… Il n’a pas compris encore. C’est pour dire à quel point c’est nocif ce genre de distinctions. Quand tu discutes avec lui, il te dit ‘j’ai neuf étoiles’. Neuf entraineurs l’ont trouvé bons, alors que nous nous sommes toujours en train de lui dire de simplifier son jeu, qu’il donne son ballon, qu’il regarde avant de le donner… Non, rien. Son entourage aussi doit être pareil ; il a neuf étoiles donc c’est qu’il est le meilleur joueur de la CFA ».

 

Un exemple opposé à celui de Valentin Vada qui a lui compris l’exigence du travail et du monde professionnel. « Valentin l’a fait et c’est dommage que Kévin n’arrive pas à assimiler tout ce qu’on lui dit. Le foot est un sport collectif. Tu ne peux vraiment briller qu’avec l’aide de tes coéquipiers. Si à chaque fois tu joues perso, les joueurs ne veulent plus faire d’efforts parce qu’ils savent que quand on lui a donné le ballon, on ne risque plus de le revoir… Il n’est pas le seul, mais cela met l’équipe dans une position très difficile parce que des actions où on doit jouer simple, il les complique…”.

Gold FM

Retranscription Girondins4ever