Triaud : “Était-ce la bonne décision ou pas, l’avenir le dira”

    Willy Sagnol et Jean-Louis Triaud

     

    Avec quatre points en deux rencontres, Ulrich Ramé fait des débuts réussis. France Football a fait remarquer que ce n’était pas dans les habitudes de Bordeaux de se séparer d’un entraineur en cours de saison, ce à quoi Jean-Louis Triaud répond que “cela prouve surtout que, contrairement à ce que l’on dit, on est réactifs et pas paternalistes. Cela veut dire que l’on sait prendre des décisions quand il faut en prendre. Etait-elle bonne ou pas, l’avenir le dira. On était dans une spirale très négative où l’on prenait beaucoup de buts. Il fallait changer les choses. Et il fallait le faire avant la trêve internationale de deux semaines et donc avant le match de Bastia pour que le nouveau staff ait un peu de temps pour travailler”.

     

    Car selon le journal, le Président bordelais a parfois une image un peu trop paternaliste, sous-entendu on lui reprocherait de ne pas taper du poing sur la table. “Je ne suis pas quelqu’un de foncièrement désagréable, c’est sûr. J’essaye toujours d’avoir une réaction adaptée. On ne peut pas avoir le même comportement avec tous les individus. À un moment, on m’a reproché d’avoir traité publiquement les joueurs de “retraités” et d’avoir été trop virulent dans la presse. S’il suffisait de matraquer les joueurs pour être champion de France, je le ferais du matin au soir. Une fois de plus, tout ça ce sont des lieux communs et des banalités exprimés par des gens qui n’ont jamais eu à gérer ni une entreprise, ni un groupe humain. Est-ce parce que je suis trop paternaliste que l’on prend un but à la 89ème minute alors qu’on mène 1 à 0 contre Ajaccio à domicile ? C’est facile de l’affirmer mais ce n’est pas très rationnel”.

    France Football