Huard : “A Marseille il n’y a plus rien, c’est catastrophique à tous les niveaux”

    Icon Sport
    Icon Sport

     

    Passé par les deux clubs, Gaëtan Huard pense cela dit que Bordeaux a un coup à faire au Vélodrome ce dimanche. “Une victoire ou un petit point à Marseille… J’attends beaucoup de ce déplacement […] Ce que je n’aime pas chez les médias c’est qu’ils anticipent toujours, et après ils disent le contraire de ce qu’ils avaient dit trois jours avant. Je me souviens de ‘l’effet Ramé, ça n’a rien fait du tout’, et je regrette mais on ne pouvait rien voir après Bastia… La difficulté d’une équipe quand elle a besoin de points, et on le voit cette saison c’est flagrant, c’est que les matches à domicile sont devenus les matches de la peur, plus que les matches à l’extérieur. Marseille à l’extérieur était bon, chez eux c’est catastrophique… C’est pour ça qu’il y a un coup à faire pour Bordeaux, il faut y aller y jouer, se faire plaisir. Je ne sais pas si le match sera plein, je n’en suis pas sur (rires), parce qu’ils veulent boycotter le match… En attendant, Bordeaux s’est enlevé une bonne épine du pied en prenant ces trois points à Monaco, ça peut être un gage de confiance. Mais ce gage de confiance il faut le pérenniser, concrétiser cette bonne marche et garder de la même sorte le respect des consignes […] Marseille se retrouve dans la situation de Bordeaux, avant le match de Bastia. Il n’y a plus rien, c’est catastrophique à tous les niveaux… J’ai joué trois ans à Marseille, ce n’est pas facile. Il faut vraiment quelqu’un de charismatique, un taulier qui tient le club. C’est bien les actionnaires, mais ils ne sont pas présents, et quand un chef d’entreprise n’est pas présent – j’en sais quelque chose – les souris dansent, c’est un peu ça… Il faut tout recadrer et c’est compliqué car il y a beaucoup de choses qui interfèrent dans le club […] Il y a eu des choses dans le staff du club mais aussi dans l’organigramme directionnel du club qui se sont passées et qui n’ont pas été normales. Qui détient la vérité entre Bielsa, Labrune… Bielsa a fait plus de mal au club qu’il ne lui a fait du bien. Il a fait des belles choses six mois par rapport au jeu qu’il a amené, mais il s’en va et claque la porte…  […] L’actionnaire ne veut plus investir et a dit stop, elle essaye d’épurer le club au maximum pour pouvoir le vendre à un tarif plus intéressant, mais ils ne récupèreront jamais ce qu’ils ont misé”.

    Gold FM

    Retranscription Girondins4ever