Rothen : “J’espère que le choc psychologique va marcher”

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    Interrogé ce vendredi soir sur le cas bordelais, Jérôme Rothen s’exprime notamment sur les nombreuses critiques qu’il a pu faire contre les joueurs, le staff et le club en général. “J’ai tellement massacré Bordeaux ces derniers temps, c’est vrai que ça m’a donné raison. Malheureusement pour les bordelais, j’aurais préféré me tromper. J’ai essayé d’être objectif sur Willy Sagnol et sur ce qu’il a apporté à Bordeaux et force est de constater qu’il n’a pas apporté grand chose au niveau du jeu. Il est arrivé avec sa politique Allemande du Bayern de Munich, ça n’a marché que deux mois. Bordeaux avait besoin de changements. Alors c’est souvent l’entraîneur qui trinque, c’est sûr qu’il n’a pas été aidé par la politique de l’actionnaire ou des dirigeants : de vendre les meilleurs éléments dont Wahbi Khazri et de les remplacer par des jeunes joueurs, ça c’est un choix. Quand tu t’adaptes en cours de saison à ces choix-là, c’est compliqué quand ça ne tourne pas bien. Bordeaux est vraiment sur une pente descendante, ils prennent beaucoup de buts. L’arrivée de Ramé, et des autres avec lui, va peut-être déjà aider le problème des gardiens de but. C’est un vrai problème là-bas. Alors c’est sûr que Bernardoni, il prend tout sur la tronche aujourd’hui mais bon, il n’a pas été bon, il n’a pas donné cette sérénité à la défense qui en avait besoin. Quand tu as une jeune défense comme ça, il faut au moins que tu aies un dernier rempart qui soit digne de ce nom. Peut-être que Prior va apporter plus de sérénité, il connaît le groupe parfaitement, les joueurs qui évoluent et ça va peut-être faciliter cette équipe bordelaise à faire un bon match contre Bastia ce week-end parce qu’il va falloir absolument prendre des points. J’espère que le choc psychologique va marcher parce qu’ils sont à 38 points, à 5 points de la relégation. S’ils ne gagnent pas contre Bastia ce week-end, ça sent le roussi”.

     

     

    Dans un autre temps, son acolyte à la radio Jean-Michel Larqué intervient au sujet des gardiens. “Le cas gardien, on l’a dit, on l’a redit et on l’a re, redit ici, il est symptomatique de la choucroute dans laquelle ils ont pédalé du côté de Bordeaux”.

     

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