Lamine Sané vit une saison compliquée à titre personnel mais aussi à titre collectif, au niveau du club. “Bordeaux avait toujours l’habitude de jouer les premiers rôles. Cette année c’est un peu plus difficile, on va dire que le groupe est un peu plus jeune. On ne va pas dire qu’il ne faut pas trop s’étonner mais il y a beaucoup d’apprentissage. C’est difficile pour nous comme pour le staff et la direction. Il faut prendre les blessures en compte, et on a aussi perdu des joueurs importants comme Greg Sertic qui revient fort. Il y a eu Nicolas Pallois aussi… Ça n’a pas été évident, on a essayé de faire avec les joueurs qu’il y avait, certains se sont révélés. On a réussi à tenir le cap à un certain moment et là c’est difficile parce qu’on n’attendait pas Bordeaux à cette place-là. Mais si on fait le bilan, je pense qu’on a tenu le choc”. Mais il semble y avoir une certaine malédiction puisque pas grand-chose nous réussit. “Quand ça tombe, ça tombe… Après, il faut surmonter ça. On est une équipe, on a un club à représenter, il faut le faire jusqu’au bout”. Ce problème de montagnes russes, il ne date pas d’hier… “On a toujours cherché les problèmes de l’irrégularité à Bordeaux. Ça fait huit ans que je suis au club, on n’a jamais réussi à le régler. C’est une énigme”.

 

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