Triaud : “Le départ de Malcom au Brésil a été un vrai séisme”

    Malcom

     

    Face à des budgets colossaux, Bordeaux n’a pas d’autre choix que d’être malin dans son recrutement afin de réaliser des coups. C’est ce qu’a expliqué Jean-Louis Triaud sur Gold FM. « On ne peut pas concourir au niveau des finances. Ce qui peut nous aider c’est d’avoir une cellule de détection astucieuse, qui prendra des risques. Si tu voulais prendre Messi à 14 ans, tu pouvais te l’offrir. A 18 ans c’est déjà trop tard. Neymar, à 16 ans, c’était limite, à 18 ans tu ne pouvais plus te l’offrir. On est obligé de prendre un peu de risques en les prenant assez tôt comme Malcom, Arambarri, Bernardoni. Ce dernier était sollicité par tous les clubs anglais, il y avait Arsenal dessus. Si vous avez suivi un peu l’actualité au Brésil, le départ de Malcom a été un vrai séisme auprès des supporters de son club. Arambarri avant qu’il n’arrive chez nous, Diego Forlan disait que c’est le meilleur espoir pour l’équipe nationale. Mais il y a une prise de risques parce qu’ils sont jeunes. Malgré tout, il nous faut quand même une ossature de gars solides, une colonne vertébrale : Carrasso, Jussiê, Chantôme, Plasil, Maurice-Belay. Mais on reste ambitieux, il faut arrêter de dire qu’on ne gagne plus rien. Même si bon, le titre de champion, je pense que je crèverai avant que je puisse le voir. On veut encore concourir et se battre, mais il faut aussi de la chance dans le foot ».

     

    Sur le temps de jeu de Malcom, il ajouta. “On recrute des jeunes, ils étaient en pleine phase de préparation, le staff sportif n’a pas voulu prendre de risque physique trop tôt, il y a à peine plus d’un mois que ce garçon est arrivé (Malcom). Il jouera, on lui a fait signer un contrat de 4 ans et demi, c’est pour qu’il s’inscrive dans la durée”.

     

    Retranscription Girondins4ever