Laharie : “Il n’y a pas de syndrome Reims”

    Preville

     

    Lawrence Leenhardt, sur Gold FM, a traité de la rencontre du jour face à Reims. “C’est la bête noire des Girondins, même s’ils ont eu un passage en D2 et que donc il y a peu de matches. C’est une équipe qui ne nous réussit pas, mais il ne faut pas en faire trop car il y a peu de matches, peu de confrontations”. De quoi peut-être aussi relativiser un mois de mars accessible, mais peut-être pas aussi crucial qu’il n’y parait. “Je me souviens avoir dit que le mois de janvier était capital aussi… Plus tu t’avances dans la saison, plus les matches deviennent très importants. Un match ou deux et tu gagnes plusieurs places… Si tu foires un des quatre matches à venir, rien ne dit qu’on ne va pas se refaire face à une équipe contre qui on n’avait pas misé de points”.

     

    De son côté, Frédéric Laharie estime que les difficultés de Bordeaux contre Reims ne s’expliquent pas forcément, du moins dans l’esprit. “C’est une équipe qui ne réussit pas à Bordeaux. Mais toutes les séries s’approchent de leur fin. Cela fait partie des choses qui ne sont pas forcément explicables comme Marseille qui ne gagne pas à Bordeaux. Les joueurs, quand ils jouent contre Reims, ne doivent pas se dire ‘oh mince, on ne les a jamais gagnés’, comme les joueurs qui viennent d’arriver. Cela fait partie des équipes difficiles à jouer pour Bordeaux parce qu’elles défendent plutôt bien, elles jouent le contre. J’ai souvenir de matches à Chaban Delmas où il y eu quelques contres meurtriers. Bordeaux n’aime pas trop ce style-là. C’est aussi souvent une équipe qui joue le maintien, et Bordeaux a aussi du mal contre ces équipes. Il faut arrêter de dire que c’est un problème mental, c’est aussi un problème technique, de configuration de match. Bordeaux a du mal à imposer son jeu contre les équipes regroupées, sur le jeu placé, contre les équipes qui contrent vite. Il n’y a pas de syndrome Reims”.

     

    Pour lui par contre, ce mois de mars semble déterminant. “On peut penser qu’avec 60 points cette année, on est dans les 4-5 premiers. Il n’y a plus trop de jokers… On a plus de chances de penser que Bordeaux a plus de chances de battre Reims, Ajaccio, Bastia, que Paris, Marseille et Monaco. C’est une simple logique. C’est l’occasion de prendre des points et dans ce championnat, avec deux victoires consécutives, on est à trois points du podium. Avec trois victoires consécutives, Bordeaux est dans les cinq premiers, donc c’est maintenant, c’est l’occasion, oui”.

     

    Retranscription Girondins4ever