Philippe Fargeon réclame depuis des mois une ossature. Et justement, depuis quelques rencontres, Bordeaux semble trouver un onze type, dans un système bien établi, où la concurrence peut jouer, tout de même. Une sorte d’équilibre qui nous fera gagner les matches… « Il y a de moins en moins de fébrilité puisqu’ils commencent à bien travailler ensemble comme Yambéré-Guilbert qui peuvent bien s’entendre. Ils commencent à prendre confiance. Chantôme occupe un poste qui peut rassurer l’équipe et plus particulièrement la défense. On a vraiment cette organisation où les joueurs peuvent s’entre-remplacer. Guilbert a couvert de nombreuses fois sur le côté. Tout ça grâce au travail collectif que l’on peut mettre en place sur les matchs. Ça fait un certain temps que l’on commence à avoir cette ossature. Les remplaçants doivent eux aussi montrer à l’entraîneur pendant les courts moments où ils jouent ou pendant les entraînements qu’ils sont irremplaçables. Si Poundjé est meilleur, il restera même avec le retour de Contento. Tout le monde a sa chance, pas comme à l’époque où 11 joueurs commençaient et 11 joueurs finissaient. Il y a trois remplaçants sur le match, ça laisse beaucoup de chances. On peut aussi jouer en fonction de l’adversaire, on n’est pas le PSG qui met en forme une structure fixe. La concurrence saine est faite par le coach. Si un joueur bien précis est en forme, il faut en profiter. Et donc il y a toujours des moments difficiles ou même des moments stratégiques sur un match compliqué avec un changement d’attaquant ou des joueurs en difficulté sur certains matchs. Avec par exemple un remplacement d’un profil de joueur en passant d’un style plus percutant à un style plus défensif ».

 

Gold FM

Retranscription Girondins4ever