En conférence de presse jeudi, Willy Sagnol est revenu sur l’altercation entre Lamine Sané et Jérôme Prior. “J’ai vu aussi à Montpellier, ça s’est passé sur le terrain mais personne n’en a parlé, ça n’a intéressé personne… Allez si, pendant 3 minutes… Nous, ce qu’il s’est passé, c’était il y a une semaine. Une semaine après ce qu’il s’est passé entre Dabo et Boudebouz, plus personne n’en parlait. Les deux joueurs de Montpellier se sont fait un câlin à la fin du match. Et qui vous dit que nos deux joueurs ne se sont pas fait un câlin au Grand Hôtel dans la belle suite du dernier étage avec le jacuzzi ? On ne sait pas ça, peut-être… (sourire). Je n’étais pas invité dans le jacuzzi donc je ne peux pas vous dire (rires)”.

 

Puis, puisque c’est la période des dérapage, il évoqua “l’affaire Serge Aurier“. “Il y a mon avis d’entraîneur et il y a mon avis d’homme. Mon avis d’entraîneur dit que c’est impardonnable. Mon avis d’homme est quand même différent. J’ai quand même vu certains ex-entraîneurs ou certaines personnes parler de prison (ndlr : il fait référence à Guy Roux). Dans quel monde on vit ? Ce qu’il a fait, sportivement, dans la relation salarié-employeur, ou salarié en dessous de sa hiérarchie, oui ce n’est pas pardonnable. Après, humainement, on a tous fait des conneries. Et on en fera encore tous. Le problème, c’est que dès que ça touche au foot, j’ai l’impression qu’il y a 59 millions de personnes parfaites qui veulent toutes donner leur avis. Alors que ça ne concerne que le PSG, que Serge Aurier, son entraîneur et sa direction. Il y aura forcément aussi des sanctions, mais ça s’arrête là. Je ne vois pas pourquoi on se mêlerait toujours de ce qu’il se passe dans la maison des autres”.

 

Retranscription G4E de Girondins TV