Valentin Vada, qui joue nettement plus depuis le début de l’année, a fait part des différence avec l’équipe réserve. “L’exigence entre la CFA et les professionnels, ça change beaucoup. Le rythme est plus intense, c’est plus rapide. Mais on travaille tous les jours à l’entrainement pour s’améliorer, pour que je corrige mes erreurs, puis enchainer les matches”.

 

Le parcours de notre milieu de terrain n’est pas banal, puisqu’il fut annoncé comme “le nouveau Messi” très tôt, avant finalement d’être laissé à disposition de la CFA la première année de Willy Sagnol. “Je me suis posé des questions par rapport à tout ce qu’on avait dit sur moi, je lisais aussi les réseaux sociaux qui disaient ‘Où il est Valentin, qu’est ce qui se passe avec lui ?!’. Mais je me suis mis la tête à l’endroit, j’ai travaillé, et c’est pour ça que je suis là aujourd’hui […] Tout ça a monté un petit peu la tête, c’est normal, mais je pense que je suis devenu un joueur de football”.

 

Heureusement, il put compter sur sa famille qui l’a beaucoup aidé. “Ma famille, parce que je suis toujours avec eux, et dans les mauvais moments il n’y a qu’eux qui me soutiennent et qui me disent d’aller de l’avant, de travailler. Les coaches aussi m’ont poussé pour revenir en pro. Les coaches sur le terrain m’ont beaucoup aidé, et ma famille en dehors. Ça m’a fait vraiment du bien parce que j’ai su me calmer, réfléchir, et aller de l’avant […] J’ai vécu des moments très difficiles, déjà de ne pas jouer pendant un an et demi, par rapport aux problèmes que j’ai eus. C’est surtout le travail de ma famille, de mes anciens coaches, qui a fait que je suis là aujourd’hui”.

 

A tel point qu’aujourd’hui, Valentin pourrait jouer n’importe où. “A partir du moment où on me met sur le terrain, qu’on me mette latéral droit, attaquant, milieu, ça me va très bien (sourire). Gardien aussi (rires) !”.

 

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