Si Cédric Yambéré est professionnel, il n’a pas toujours eu ce privilège. “J’ai fait de l’intérim, j’ai travaillé en usine, je suis allé prendre ce que je devais prendre à droite, à gauche”. Un de ses amis témoigne d’ailleurs. “Il a été bénévole, salarié de l’association, notamment à travers des activités de théâtre. C’était un très, très bon acteur et très, très drôle. Je ne sais pas comment il est aux Girondins mais moi, il m’a fait pleurer de rire”. Le défenseur central bordelais y répond : « Ça m’a beaucoup aidé de faire du théâtre, de l’impro. Ça m’aide à bien m’exprimer face à mes interlocuteurs et de savoir comment dévier pour demander telle ou telle chose”. C’est certainement pour tout ça qu’aujourd’hui Cédric a pour devise “Il ne faut jamais lâcher, il faut croire en ses rêves, et travailler”.

 

Puis il s’est remémoré sa première rencontre en professionnel. “Mon premier match, contre Paris, c’était de la pression mais de la bonne pression. Je me vois sur le terrain, je me vois faire ma première faute… C’est la seule que je fais du match et malheureusement je la fais au mauvais endroit. C’est le grand bain, il faut faire plus attention. Le coach me dit aussi que c’est comme ça, c’est arrivé cette fois et ça arrivera d’autres fois. C’est l’image qu’il me reste de ce match”. Puis son premier but, et quel but… “Mon premier but, c’est contre Marseille, c’est énorme. Dès que je tape, je sais que ça va au fond parce que je la prends bien comme il faut, ça part fort, et entendre le stade crier et les coéquipiers derrière qui sont vraiment contents, c’est des bonnes sensations. En plus, contre Marseille, on sait ce que c’est la rivalité entre ces deux clubs, et puis on reste invaincu à Chaban-Delmas”.

 

Enfin, quelle est son idole ? “Thierry Henry, parce que quand j’ai commencé, j’étais attaquant. C’est un joueur que j’apprécie énormément pour ce qu’il a fait à Arsenal, on ne voyait que lui et c’est lui qui marquait. Je l’apprécie énormément”.

 

GirondinsTV

Retranscription Girondins4ever